Les revenus des locations saisonnières
Les loyers et charges perçus dans le cadre d’une location saisonnière sont imposés comme en matière de location meublée, c’est-à-dire dans la catégorie BIC (bénéfices industriels et commerciaux).
Les différents régimes
Il existe deux régimes d’imposition dont les seuils sont différents selon la nature de la location : le régime forfaitaire et le régime réel.
Dès lors que vous mettez en location votre logement, les loyers et charges perçues doivent être déclarés pour être soumis à l’impôt sur le revenu et assujettis à la CSG et aux prélèvements sociaux.
Les loyers perçus de la location saisonnière, doivent être déclarés dans la catégories des bénéfices industriels et commerciaux (« BIC »).
Location saisonnière : le régime d’imposition forfaitaire
Le fonctionnement du micro-Bic est particulièrement simple.
Location saisonnière : le régime d’imposition réel
Le régime consiste à déduire de vos recettes annuelles, l’ensemble de vos frais et charges. Vous pouvez déduire :
- Les charges de propriété et de gestion (amortissement, frais financier, grosses réparations).
- Les charges se rattachant à la location (frais d’annonces par exemple) en totalité.
Location saisonnière : impôt, cotisation sociales, CFE et TVA.
Ne pas oublier que louer en saisonnier entraîne systématiquement pour le bailleur des obligations fiscales :
- Imposition des loyers et charges à l’impôt sur le revenu ;
- Assujettissement à la CSG et autres prélèvements sociaux de 17,2 %.
En outre, cela entraine aussi, pour ceux qui génèrent plus de 23 000 euros/an de recette, des obligations sociales (paiement de cotisations sociales).
Pour en savoir plus et connaitre les formalités de déclaration rendez-vous sur notre Blog et impôt.gouv. Ref PAP Laurent Lamielle juriste.